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Napoleon1news
24 avril 2008

L'armée française sur les traces de l'Empereur à Waterloo

Ils sont 38 officiers du Centre de doctrine d'emploi des forces (CDEF) de l'armée de terre, du grade de capitaine à celui de général, venus trouver, deux jours durant, dans l'étude de la dernière bataille de l'Empereur les enseignements et l'inspiration pour les combats de demain.

En ce printemps 2008, Waterloo reste une vaste étendue vide, avec de rares bosquets et quelques fermes isolées aux noms qui évoquent le bruit et l'effroi des combats des 17 et 18 juin 1815 : Hougoumont, Papelotte, la Belle Alliance, la Haye-Sainte... Rien ne paraît avoir changé, comme si le site était dédié pour l'éternité à nourrir les controverses d'historiens et à accueillir les touristes et les militaires adeptes du staff ride, littéralement la "chevauchée d'état-major".

Les trois thèmes étudiés par les experts de l'armée sont:

  • la manoeuvre et la question des l'interarme,

  • la coalition: comment l'observer, où l'attaquer,

  • le commandement et le renseignement.

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Rappel historique:

Retour en arrière : Napoléon a quitté l'île d'Elbe le 26 février 1815, débarqué à Golfe-Juan le 1er mars à la tête de 1 100 soldats de la garde impériale pour entamer ce "vol de l'Aigle" qui le conduit "jusqu'aux tours de Notre-Dame de Paris". La reconstitution de l'outil militaire napoléonien, laissé exsangue par Louis XVIII, a représenté un tour de force. Mais enfin, au moment de la bataille ultime, l'armée du Nord compte 500 000 hommes, face à l'Europe coalisée au Congrès de Vienne qui en aligne potentiellement 800 000.

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